Autun, Saint-Lazare - Porche nord, portail central, tympan, détail : la Vierge et un ange
Localisation
Localisation géographique : Autun, Saône-et-Loire, 71, France
Édifice : Cathédrale Saint-Lazare
Extérieur, Façade nord
Porche, portail central : Portail du Jugement dernier, Tympan, partie gauche, registre supérieur
Datation
2e quart 12e siècle (1125-1145)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Cycles : Jugement dernier
Description : La Vierge, assise sur une estrade, préside (à côté de son fils) ; comme celle de son fils mais à un moindre degré, sa tête, grâce à son relief, sortait du tympan. Ses mains sont levées au niveau du buste, les paumes tournées vers l'extérieur en signe d'adoration.
À gauche, un ange sonne de la trompette.
À gauche, un ange sonne de la trompette.
Bibliographie : Grivot Denis, La sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun, Colmar-Ingersheim, SAEP, 1990.
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 153).
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 153).
Notes
Notes sur l'œuvre : « L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. »
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - Vierge : auréole, couronne, carnation (cou, mains) ; rehauts des plis de la robe et du manteau, et du décor du trône - Anges musiciens : trompettes ; rehauts des extrémités des plumes des ailes, des auréoles et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - Vierge : auréole, couronne, carnation (cou, mains) ; rehauts des plis de la robe et du manteau, et du décor du trône - Anges musiciens : trompettes ; rehauts des extrémités des plumes des ailes, des auréoles et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/02/2012
Photos de l'œuvre
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