Auxerre, Notre-Dame-des-Vertus - Chœur, vestiges
Localisation
Édifice : Chapelle Notre-Dame-des-Vertus
Intérieur, Chœur
Datation
3e quart 16e siècle (1559-1565)
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Architecture ; Sculpture
Description : Chevet plat formé d'un mur très épais dans lequel prend place un large renfoncement ouvert à l'ouest et formant un ébrasement surmonté d'un arc. Ce dernier est percé à sa base d'une ouverture en demi-lune, actuellement bouchée mais initialement prévue pour recevoir un châssis de fenêtre, comme en témoigne la feuillure périphérique (Aumard et Wahlen).
Iconographie :
Scènes : Ornement à forme végétale ; Fleur ; Ornement à forme géométrique ; Personnage
Description : Décors sculptés et moulurés :
- Série de personnages dont on ne perçoit plus que la silhouette : hypothèses de « Noli me tangere » à droite, d'une Annonciation avec saint Étienne à gauche (tiers inférieur des ébrasements) ; - Statues absentes, mais manifestement prévues ; au sommet, larges coquilles « végétales » (niches des ébrasements) ; - Frises végétales et géométriques (corniche et autour du tympan) ; - Caissons octogonaux à fleuron central (voussure du chevet).
- Série de personnages dont on ne perçoit plus que la silhouette : hypothèses de « Noli me tangere » à droite, d'une Annonciation avec saint Étienne à gauche (tiers inférieur des ébrasements) ; - Statues absentes, mais manifestement prévues ; au sommet, larges coquilles « végétales » (niches des ébrasements) ; - Frises végétales et géométriques (corniche et autour du tympan) ; - Caissons octogonaux à fleuron central (voussure du chevet).
Bibliographie : Aumard Sylvain et Wahlen Patrice, La redécouverte de l'oratoire de Notre-Dame-des-Vertus, in Saint-Étienne d'Auxerre : la seconde vie d'une cathédrale, dir. Ch. Sapin, Auxerre/Paris, CEM/Picard, 2011, p. 253-282 (ici p. 276).
Notes
Notes sur l'œuvre : Au milieu du XVIe siècle, la chapelle Notre-Dame-des-Vertus est rebâtie à quelques mètres de son emplacement initial, au pied du flanc sud de la tour méridionale de la cathédrale. À la fin du XVIIIe siècle, une gravure de Jean-Baptiste Lallemand en représente la façade occidentale munie d'un pignon à large fronton. De ce petit édifice, il ne reste aujourd'hui que les vestiges de son élévation orientale.
SOURCE : Aumard et Wahlen, art. cit., p. 276.
SOURCE : Aumard et Wahlen, art. cit., p. 276.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 09/06/2014