Bourges, Saint-Étienne - Façade occidentale, portail de la Vierge
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Extérieur, Façade occidentale
Portail de la Vierge
Datation
2e quart 13e siècle ; 1er quart 16e siècle (1510-1515)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture ; Architecture
Iconographie :
Description : - Au trumeau : statue disparue ;
- au tympan : la Dormition, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge ; - au soubassement des ébrasements : scènes de la vie du Christ, de son baptême à la Résurrection ; - dans l'archivolte : anges ; évêques et diacres, en martyrs et en confesseurs.
- au tympan : la Dormition, l'Assomption et le Couronnement de la Vierge ; - au soubassement des ébrasements : scènes de la vie du Christ, de son baptême à la Résurrection ; - dans l'archivolte : anges ; évêques et diacres, en martyrs et en confesseurs.
Bibliographie : Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000.
Notes
Notes sur l'œuvre : - L'équipe qui a travaillé au chantier des portails Saint-Guillaume et de la Vierge au début du XVIe siècle, sous la direction de l'architecte Colin Biart, comprenait trois imagiers : Marsault Paule, Nicolas Poyson et Pierre Biart. Certains des tailleurs de pierre de l'équipe ont également participé aux travaux de décoration, avec la sculpture de dais par exemple et même sans doute de figures de voussures.
SOURCE : Hamon Étienne, La cathédrale de Bourges : bâtir un portail sculpté à l'époque flamboyante, « Revue de l'art », n° 138, 2002, p. 19-30. - L'histoire n'a longtemps retenu qu'un seul nom de maître d'œuvre pour ce chantier [de la tour nord], celui de Guillaume Pelvoysin, désigné dès le XVIe siècle, comme l'« architecte » (mot alors peu commun) de cette réalisation. Pour diriger la reconstruction après l'effondrement de la tour en 1506, le choix des chanoines, certainement inspiré d'en haut (le cardinal d'Amboise), se porta sur Colin Biart (qui s'était illustré aux châteaux d'Amboise, de Gaillon, du Verger et de Blois), auquel le chapitre adjoignit l'architecte de la cathédrale archiépiscopale d'Auch, Jean Cheneau. Guillaume Pelvoysin, tout en conservant son titre de « maître maçon de l'œuvre de l'église », se retrouva dans une position subalterne dans l'équipe des maçons dirigés par Colin Biart et Jean Cheneau, qualifiés, pour leur part, de « maîtres maçons de l'œuvre de la tour de l'église ». Cette relégation dura jusqu'au départ de Colin Biart en 1515. Après quoi Pelvoysin prit les rênes du chantier qu'il mena à son terme au milieu des années 1530... Ainsi, le statut de maître d'œuvre de la cathédrale n'offrait à son détenteur aucune garantie d'être choisi comme concepteur et exécutant en cas d'ouverture d'un chantier hors du commun. Tout juste lui assurait-il d'être intégré à l'équipe constituée pour l'occasion. SOURCE : Hamon Étienne, La maîtrise d'œuvre d'une cathédrale à l'épreuve des grands travaux, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 177-191.
SOURCE : Hamon Étienne, La cathédrale de Bourges : bâtir un portail sculpté à l'époque flamboyante, « Revue de l'art », n° 138, 2002, p. 19-30. - L'histoire n'a longtemps retenu qu'un seul nom de maître d'œuvre pour ce chantier [de la tour nord], celui de Guillaume Pelvoysin, désigné dès le XVIe siècle, comme l'« architecte » (mot alors peu commun) de cette réalisation. Pour diriger la reconstruction après l'effondrement de la tour en 1506, le choix des chanoines, certainement inspiré d'en haut (le cardinal d'Amboise), se porta sur Colin Biart (qui s'était illustré aux châteaux d'Amboise, de Gaillon, du Verger et de Blois), auquel le chapitre adjoignit l'architecte de la cathédrale archiépiscopale d'Auch, Jean Cheneau. Guillaume Pelvoysin, tout en conservant son titre de « maître maçon de l'œuvre de l'église », se retrouva dans une position subalterne dans l'équipe des maçons dirigés par Colin Biart et Jean Cheneau, qualifiés, pour leur part, de « maîtres maçons de l'œuvre de la tour de l'église ». Cette relégation dura jusqu'au départ de Colin Biart en 1515. Après quoi Pelvoysin prit les rênes du chantier qu'il mena à son terme au milieu des années 1530... Ainsi, le statut de maître d'œuvre de la cathédrale n'offrait à son détenteur aucune garantie d'être choisi comme concepteur et exécutant en cas d'ouverture d'un chantier hors du commun. Tout juste lui assurait-il d'être intégré à l'équipe constituée pour l'occasion. SOURCE : Hamon Étienne, La maîtrise d'œuvre d'une cathédrale à l'épreuve des grands travaux, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 177-191.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/11/2017