Bourges, Saint-Étienne - Contrefort entre les portails Saint-Étienne et Saint-Ursin, front, soubassement
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Extérieur, Façade occidentale
Contrefort entre le portail Saint-Étienne et le portail Saint-Ursin, front, Soubassement
Datation
2e quart 13e siècle ; 1er quart 14e siècle ; 2e quart 19e siècle (1840-1847)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Description : Arcature aveugle (deux arcades) avec arcs trilobés, surmontés d'écoinçons sculptés.
Iconographie :
Description : Écoinçons : l'arche flottant sur les eaux :
- trois noyés, au-dessus de la crête des eaux ; - le lâcher de la colombe, servant de préambule à la sortie de l'arche (figurant sur les écoinçons suivants, dans l'ébrasement gauche du portail Saint-Ursin) ; - les effets de la décrue, présentés par le biais d'une abondante végétation. La frise (œuvre également du XIXe siècle) reprend les composantes du cycle noachique : des feuilles de vigne alternent avec des grappes de raisin.
- trois noyés, au-dessus de la crête des eaux ; - le lâcher de la colombe, servant de préambule à la sortie de l'arche (figurant sur les écoinçons suivants, dans l'ébrasement gauche du portail Saint-Ursin) ; - les effets de la décrue, présentés par le biais d'une abondante végétation. La frise (œuvre également du XIXe siècle) reprend les composantes du cycle noachique : des feuilles de vigne alternent avec des grappes de raisin.
Bibliographie : Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (ici p. 236).
Notes
Notes sur l'œuvre : Pour le cycle de la Genèse courant sur le soubassement des portails du Jugement dernier, Saint-Étienne et Saint-Ursin de la cathédrale (de gauche à droite), l'ouvrage de Brugger et Christe (op. cit.) apporte une interprétation originale et éclairante : il démontre qu'il convient, pour retrouver la cohérence de la séquence et appréhender le sens exact des scènes illustrées, de recourir non pas à la Vulgate mais à un ensemble de sources juives, à savoir « à la traduction paraphrastique araméenne du texte biblique hébreu, les Targumim, aux légendes juives, les Midrashim, et enfin au Talmud de Babylone ».
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 10/03/2016