Amiens, Notre-Dame - Chœur, clôture Saint-Jean-Baptiste, travée 2, soubassement : cycle des reliques de Jean-Baptiste
Localisation
Édifice : Cathédrale Notre-Dame
Intérieur, Chœur
Bas-côté intérieur, côté nord, travée 2, Clôture Saint-Jean-Baptiste, soubassement
Datation
4e quart 15e siècle ; 1ère moitié 16e siècle (1490-1531)
Description et iconographie
Description : Il s'agit ici de la seconde des deux travées de la clôture - cinq médaillons, alternant avec des têtes de lancettes surhaussées.
Iconographie :
Scènes : Cycle des reliques de saint Jean-Baptiste ; Ensevelissement de saint Jean-Baptiste ; Guérison posthume par saint Jean-Baptiste ; Profanation du tombeau de saint Jean-Baptiste par Julien l'Apostat ; Translation de la tête de saint Jean-Baptiste à Amiens
Description : L'histoire des reliques de saint Jean, selon une lecture de droite à gauche.
Les quatre premiers quadrilobes, suivant « La Légende dorée », détaillent le sort du corps de saint Jean-Baptiste : - Le premier médaillon montre ses disciples procéder à son inhumation devant la ville palestinienne de Sébaste. - La tombe attire bientôt des infirmes qui obtiennent une guérison miraculeuse. - L'empereur Julien l'Apostat décide de mettre un terme à ce culte qui l'offensait : il ordonne à ses soldats de brûler les ossements, puis d'en disperser les cendres, comme l'illustrent les deux médaillons suivants. Le dernier médaillon représente le chanoine de la collégiale de Picquigny, Walon de Sarton, remettant en 1206 à l'évêque d'Amiens, Richard de Gerberoy, le chef de saint Jean-Baptiste retrouvé à Constantinople – avec ici le détail anachronique du reliquaire de la fin du Moyen Âge.
Les quatre premiers quadrilobes, suivant « La Légende dorée », détaillent le sort du corps de saint Jean-Baptiste : - Le premier médaillon montre ses disciples procéder à son inhumation devant la ville palestinienne de Sébaste. - La tombe attire bientôt des infirmes qui obtiennent une guérison miraculeuse. - L'empereur Julien l'Apostat décide de mettre un terme à ce culte qui l'offensait : il ordonne à ses soldats de brûler les ossements, puis d'en disperser les cendres, comme l'illustrent les deux médaillons suivants. Le dernier médaillon représente le chanoine de la collégiale de Picquigny, Walon de Sarton, remettant en 1206 à l'évêque d'Amiens, Richard de Gerberoy, le chef de saint Jean-Baptiste retrouvé à Constantinople – avec ici le détail anachronique du reliquaire de la fin du Moyen Âge.
Bibliographie : Sandron Dany, Amiens : la cathédrale, Paris, Zodiaque, 2004.
Notice : Béatrice Coquet
Révision scientifique : Iliana Kasarska
Date de la notice : 15/09/2010
Photos de l'œuvre
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