Autun, Saint-Lazare - Porche nord, portail central, tympan, détail : Christ en majesté
Localisation
Localisation géographique : Autun, Saône-et-Loire, 71, France
Édifice : Cathédrale Saint-Lazare
Extérieur, Façade nord
Porche, portail central : Portail du Jugement dernier, Tympan, partie centrale
Datation
2e quart 12e siècle (1125-1145)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Description : Sur toute la hauteur du tympan.
Iconographie :
Scènes : Christ en Majesté ; Ange
Cycles : Jugement dernier
Description : Un Christ géant, hiératique et impassible, est assis sur un trône triomphal, entouré de la Gloire soutenue par quatre anges ; de chaque côté de la tête du Christ (en fort relief, elle sort complètement du tympan), la lune et le soleil, animé chacun par une figure humaine, représentent l'univers astral. Une inscription latine entoure le Christ : « Moi seul dispose de toutes choses et couronne le mérite ; quant à ceux qui se laissent entraîner par le crime, je les juge et je les châtie » [description de D. Grivot]
= Le Christ monumental, triomphant, trône sur un siège à décor d'arcatures auquel répond son marchepied, vêtu d'un grand manteau richement orné, les jambes écartées en losange. Son expression hiératique est renforcée par la position de ses bras, également en parenthèses, dont les mains offrent leur paume ensanglantée du sacrifice de la croix. Si le Soleil et la Lune sont figurés de part et d'autre de son visage, les instruments de la Passion n'apparaissent pas. Le Christ est au centre d'une mandorle portée selon le modèle clunisien par quatre anges en vol [description de B. Maurice-Chabard].
= Le Christ monumental, triomphant, trône sur un siège à décor d'arcatures auquel répond son marchepied, vêtu d'un grand manteau richement orné, les jambes écartées en losange. Son expression hiératique est renforcée par la position de ses bras, également en parenthèses, dont les mains offrent leur paume ensanglantée du sacrifice de la croix. Si le Soleil et la Lune sont figurés de part et d'autre de son visage, les instruments de la Passion n'apparaissent pas. Le Christ est au centre d'une mandorle portée selon le modèle clunisien par quatre anges en vol [description de B. Maurice-Chabard].
Bibliographie : Grivot Denis, La sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun, Colmar-Ingersheim, SAEP, 1990.
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 145 et 149).
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 145 et 149).
Notes
Notes sur l'œuvre : « L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. »
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - Christ : auréole, carnation (pieds, mains, cou), stigmates (pieds et main droite), sandales, cheveux, mandorle et trône (inscriptions et décor à perles) ; rehauts des plis de la robe et du manteau, de la ceinture. - Anges tenant la mandorle : rehauts des extrémités des plumes des ailes et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - Christ : auréole, carnation (pieds, mains, cou), stigmates (pieds et main droite), sandales, cheveux, mandorle et trône (inscriptions et décor à perles) ; rehauts des plis de la robe et du manteau, de la ceinture. - Anges tenant la mandorle : rehauts des extrémités des plumes des ailes et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/02/2012
Photos de l'œuvre
Œuvres associéesVues d'ensemble