Auxerre, Saint-Étienne - Bras sud du transept, revers de façade, consoles
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Intérieur, Bras sud du transept
Revers de façade, Pans de mur encadrant le portail, arcades trilobées supérieures, consoles
Datation
1ère moitié 14e siècle (vers 1310-1330)
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Scènes : Luxure : Personnification ; Galanterie
Description : De chaque côté, l'une des consoles est ornée d'une figure maussade de clerc, et l'autre d'un motif léger et gracieux.
Sur l'une des consoles de l'ouest, le clerc, assis, a la tête nue et appuyée sur la main ; sa face est vulgaire et boudeuse. Sur l'autre, on voit la luxure, personnifiée par une jeune femme nue, assise sur un bouc dont elle tient la tête et la queue. Ses cheveux flottants sont serrés dans un bandeau où s'espacent les fleurettes, c'est ce qu'on appelait un chapel. À l'est, on voit un chanoine et un groupe d'amoureux que le chanoine semble invectiver. Coiffé de l'aumusse de fourrure, il se courbe pour soutenir le tailloir. D'une main fine et élégante, il relève sa robe. Sa tête, très fine aussi, la bouche ouverte, exprime la colère. Le groupe est d'une allure aussi très distinguée. Le jeune homme porte des vêtements longs et un chapeau dont le bord s'allonge en visière et fait pressentir la casquette du XVe siècle ; la jeune femme, gracieusement déhanchée, est coiffée de la guimpe enveloppant le cou et les cheveux, massés en touffes sur les tempes. Le jeune homme s'empresse vers elle et applique sur sa poitrine une main indiscrète qu'elle fait le geste d'écarter avec un manque évident d'indignation : elle sait ce qu'elle doit aux convenances mais apprécie l'hommage de son compagnon.
Sur l'une des consoles de l'ouest, le clerc, assis, a la tête nue et appuyée sur la main ; sa face est vulgaire et boudeuse. Sur l'autre, on voit la luxure, personnifiée par une jeune femme nue, assise sur un bouc dont elle tient la tête et la queue. Ses cheveux flottants sont serrés dans un bandeau où s'espacent les fleurettes, c'est ce qu'on appelait un chapel. À l'est, on voit un chanoine et un groupe d'amoureux que le chanoine semble invectiver. Coiffé de l'aumusse de fourrure, il se courbe pour soutenir le tailloir. D'une main fine et élégante, il relève sa robe. Sa tête, très fine aussi, la bouche ouverte, exprime la colère. Le groupe est d'une allure aussi très distinguée. Le jeune homme porte des vêtements longs et un chapeau dont le bord s'allonge en visière et fait pressentir la casquette du XVe siècle ; la jeune femme, gracieusement déhanchée, est coiffée de la guimpe enveloppant le cou et les cheveux, massés en touffes sur les tempes. Le jeune homme s'empresse vers elle et applique sur sa poitrine une main indiscrète qu'elle fait le geste d'écarter avec un manque évident d'indignation : elle sait ce qu'elle doit aux convenances mais apprécie l'hommage de son compagnon.
Bibliographie : Enlart C., La Sculpture des portails de la cathédrale d'Auxerre du 13 à la fin du 14e s., Caen, H. Delesques, 1909, 30 p.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 04/09/2017
Photos de l'œuvre
Œuvres associéesVues d'ensemble