Bourges, Saint-Étienne - Portail du Jugement dernier, ébrasements, arcatures supérieures
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Extérieur, Façade occidentale
Portail du Jugement dernier, Ébrasements gauche et droit, arcatures supérieures
Datation
2e quart 13e siècle ; 19e siècle
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Cycles : Collège apostolique
Description : - Ébrasement droit : trois apôtres représentés pieds nus et portant un livre (la statue placée en prolongement sur le front du contrefort en représente un quatrième, de même facture que les statues I et IV), un roi ou un saint (?), et un personnage non identifié. Trois personnages (le premier, le quatrième et celui du contrefort) pourraient avoir participé au collège apostolique accompagnant le Jugement dernier du tympan, l'apôtre placé en deuxième position étant postérieur et d'une autre provenance.
- Dais flanqués de clochetons, avec nombreuses têtes disséminées et éléments d'ornements végétaux.
- Dais flanqués de clochetons, avec nombreuses têtes disséminées et éléments d'ornements végétaux.
Bibliographie : Joubert Fabienne, À la cathédrale de Bourges, des statues en quête de reconnaissance, Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, n° 213, 2e trimestre 2017, p. 3-22.
Notes
Notes sur l'œuvre : La gravure donnée par Étienne Gantrel, dans le Breviarum bituricense de 1676, s'avère assez fiable dans les grandes lignes de composition de la façade mais beaucoup moins quant aux détails. Elle semble accorder un traitement particulier à l'ébrasement de droite du portail central ; et l'on pense y distinguer des formes qui pourraient témoigner que des statues étaient là, comme aujourd'hui... Il faut attendre le XIXe siècle et un croquis d'Hazé, daté de 1833, pour reconnaître les six statues dressées sur l'ébrasement droit du portail central...
Amédée Boinet a justement souligné l'hétérogénéité des six statues acéphales, tant du point de vue des proportions que des styles. Rien ne permet de supposer que la deuxième statue, qui représente un apôtre et date de la fin du XIVe siècle, puisse provenir de la façade de la cathédrale. Les cinq autres statues ne présentent pas de graves mutilations pouvant témoigner de chutes (excepté la sixième), mais elles sont toutes acéphales, ce qui fait penser à une agression lors des guerres de Religion. Il faut donc peut-être les distinguer de celles qui ont souffert lors de l'écroulement de la tour nord et envisager plutôt une provenance des trois portails restés debout... Trois statues forment un ensemble très homogène, placées en première, quatrième et sixième positions. Leurs proportions élancées et le traitement plastique de leur drapé s'inscrivent dans la ligne stylistique du portail central. SOURCE : Joubert, art. cit.
Amédée Boinet a justement souligné l'hétérogénéité des six statues acéphales, tant du point de vue des proportions que des styles. Rien ne permet de supposer que la deuxième statue, qui représente un apôtre et date de la fin du XIVe siècle, puisse provenir de la façade de la cathédrale. Les cinq autres statues ne présentent pas de graves mutilations pouvant témoigner de chutes (excepté la sixième), mais elles sont toutes acéphales, ce qui fait penser à une agression lors des guerres de Religion. Il faut donc peut-être les distinguer de celles qui ont souffert lors de l'écroulement de la tour nord et envisager plutôt une provenance des trois portails restés debout... Trois statues forment un ensemble très homogène, placées en première, quatrième et sixième positions. Leurs proportions élancées et le traitement plastique de leur drapé s'inscrivent dans la ligne stylistique du portail central. SOURCE : Joubert, art. cit.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/11/2017