Autun, Saint-Lazare - Porche nord, portail central, archivolte
Localisation
Localisation géographique : Autun, Saône-et-Loire, 71, France
Édifice : Cathédrale Saint-Lazare
Extérieur, Façade nord
Porche, portail central : Portail du Jugement dernier, Archivolte
Datation
2e quart 12e siècle (1125-1145)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Description : - Rinceaux de feuillages (voussure II).
- Les signes du zodiaque accompagnés des travaux des mois ; les quatre saisons ; l'Année (voussure III).
- Les signes du zodiaque accompagnés des travaux des mois ; les quatre saisons ; l'Année (voussure III).
Bibliographie : Grivot Denis, La sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun, Colmar-Ingersheim, SAEP, 1990.
Notes
Notes sur l'œuvre : La voussure I présentait les vingt-quatre Vieillards de l'Apocalypse (iconographie conforme à celle du tympan), ainsi sans doute que le Tétramorphe et l'Agneau à la clé. Elle fut bûchée en 1766.
SOURCE : Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 154-155). « L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. » SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. La polychromie s'étend jusqu'à la voussure, sur la mouluration extérieure ornée de perles en bas-relief. Elle est difficilement visible car couverte de nombreuses couches de badigeon blanc, mais au-dessous on remarque que les perles sont soulignées d'une couleur noire et les bandeaux profilés qui les entourent présentent des traces d'une couche picturale orangée. Outre ces rares vestiges, on relève la présence d'une dégradation chromatique de couleur brun sombre, pouvant résulter de l'altération d'une couche de préparation ou de bouche-pores, ou de la migration du liant d'une couche picturale dans l'épiderme de la pierre. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117 et 119).
SOURCE : Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 154-155). « L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. » SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. La polychromie s'étend jusqu'à la voussure, sur la mouluration extérieure ornée de perles en bas-relief. Elle est difficilement visible car couverte de nombreuses couches de badigeon blanc, mais au-dessous on remarque que les perles sont soulignées d'une couleur noire et les bandeaux profilés qui les entourent présentent des traces d'une couche picturale orangée. Outre ces rares vestiges, on relève la présence d'une dégradation chromatique de couleur brun sombre, pouvant résulter de l'altération d'une couche de préparation ou de bouche-pores, ou de la migration du liant d'une couche picturale dans l'épiderme de la pierre. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117 et 119).
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 09/05/2012
Photos de l'œuvre
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