Autun, Saint-Lazare - Porche nord, portail central, tympan, détail : saint Jean et son frère saint Jacques, ou bien Élie et Énoch (?)
Localisation
Localisation géographique : Autun, Saône-et-Loire, 71, France
Édifice : Cathédrale Saint-Lazare
Extérieur, Façade nord
Porche, portail central : Portail du Jugement dernier, Tympan, partie droite, registre supérieur
Datation
2e quart 12e siècle (1125-1145)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Scènes : Saint Jean l'Évangéliste ; Saint Jacques le Majeur ; Apôtre ; Deux témoins (Les) ; Ange
Cycles : Jugement dernier
Description : Deux personnages, dont l'un porte un livre, sont assis à une place d'honneur : il s'agit peut-être de saint Jean l'Évangéliste et de son frère Jacques, dont la mère avait demandé une place d'honneur au Christ pour eux au jour du Jugement (seraient ainsi représentés les douze apôtres, avec saint Matthieu au registre inférieur et les neuf apôtres du côté gauche) ; ou bien peut-être d'Élie et d'Énoch, montés au ciel avant tout le monde et devant accompagner le Christ lors de son retour sur la terre [description D. Grivot]
= Deux [des apôtres] sont assis à la gauche du Christ, discourant avec véhémence ; ils tiennent un codex ou un volumen et leur discours, par geste codifié (index et auriculaire tendus ou repliés), renforce cet instant solennel [description B. Maurice-Chabard]. À droite, un ange sonne de la trompette.
= Deux [des apôtres] sont assis à la gauche du Christ, discourant avec véhémence ; ils tiennent un codex ou un volumen et leur discours, par geste codifié (index et auriculaire tendus ou repliés), renforce cet instant solennel [description B. Maurice-Chabard]. À droite, un ange sonne de la trompette.
Bibliographie : Grivot Denis, La sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun, Colmar-Ingersheim, SAEP, 1990.
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 153).
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 153).
Notes
Notes sur l'œuvre : « L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. »
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - « Personnages de l'Ancien Testament » : rehauts des robes et des cheveux. - Anges musiciens : trompettes ; rehauts des extrémités des plumes des ailes, des auréoles et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960. Vestiges de polychromie : - « Personnages de l'Ancien Testament » : rehauts des robes et des cheveux. - Anges musiciens : trompettes ; rehauts des extrémités des plumes des ailes, des auréoles et des plis des robes. Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux. SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/02/2012
Photos de l'œuvre
Œuvres associéesVues d'ensemble