Bourges, Saint-Étienne - Portail Saint-Étienne, soubassement, ébrasement droit, écoinçons : les noyés du Déluge
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Extérieur, Façade occidentale
Portail Saint-Étienne, Ébrasement droit, soubassement, partie supérieure de l'arcature, écoinçons 1 à 3
Datation
2e quart 19e siècle (1840-1847)
Auteurs
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Description : Les noyés du déluge : des hommes et des animaux sont précipités pêle-mêle dans l'eau du déluge et rebondissent dans les flots. De la crue à la décrue progressive, on peut observer : des éléments végétaux qui subsistent sur la pointe inférieure de l'écoinçon, en préambule de l'élimination complète, selon le verset génésiaque, de « toute substance qui était à la surface du sol ».
Écoinçon 1 : trois corps humains en position horizontale sous un arc ondulé symbolisant les eaux et deux animaux, un fauve et un caprin, le premier couché sous un cadavre, le second à la pointe de l'écoinçon. Écoinçon 2 : trois personnages, tous vêtus, placés au-dessus de la crête des eaux qui sont illustrées de manière stylistique dans la partie médiane. Des éléments de végétation ont réapparu. La position des figures, particulièrement celle du personnage de gauche, qui est incliné vers les vaguelettes, semble évoquer l'épisode de la décrue. Écoinçon 3 : La position des deux corps évoque le paroxysme de la crue et sa violence dévastatrice. La frise (œuvre également du XIXe siècle) reprend le motif des grappes recouvertes par des feuilles, plus allongées, des modules précédents.
Écoinçon 1 : trois corps humains en position horizontale sous un arc ondulé symbolisant les eaux et deux animaux, un fauve et un caprin, le premier couché sous un cadavre, le second à la pointe de l'écoinçon. Écoinçon 2 : trois personnages, tous vêtus, placés au-dessus de la crête des eaux qui sont illustrées de manière stylistique dans la partie médiane. Des éléments de végétation ont réapparu. La position des figures, particulièrement celle du personnage de gauche, qui est incliné vers les vaguelettes, semble évoquer l'épisode de la décrue. Écoinçon 3 : La position des deux corps évoque le paroxysme de la crue et sa violence dévastatrice. La frise (œuvre également du XIXe siècle) reprend le motif des grappes recouvertes par des feuilles, plus allongées, des modules précédents.
Bibliographie : Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (ici p. 233-236).
Brugger Laurence, La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien, Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (sur la frise : p. 87). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.
Brugger Laurence, La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien, Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (sur la frise : p. 87). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 02/02/2012
Photos de l'œuvre
Œuvres associéesVues d'ensemble