Bourges, Saint-Étienne - Portail du Jugement dernier, ébrasement, statue : personnage laïc
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Extérieur, Façade occidentale
Portail du Jugement dernier, Ébrasement droit, arcature supérieure, statue III
Datation
2e quart 13e siècle
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Scènes : Roi d'Israël ou de Juda ; Roi Mage ; Saint
Description : Personnage portant un costume laïc : une cotte s'arrêtant aux chevilles, serrée à la taille par une ceinture raffinée, un manteau de même longueur reposant sur les épaules et retenu grâce à un lien dessinant un grand V sur la poitrine : peut-être une figure de roi biblique ou un roi mage ; cependant le motif du manteau retenu par une bride est très répandu et peut être aussi porté par des saints, selon une iconographie que l'on pourrait donc attendre à un portail hagiographique.
Bibliographie : Joubert Fabienne, À la cathédrale de Bourges, des statues en quête de reconnaissance, Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, n° 213, 2e trimestre 2017, p. 3-22.
Notes
Notes sur l'œuvre : La statue placée en troisième position est plus petite et porte un costume laïc : une cotte s'arrêtant aux chevilles, serrée à la taille par une ceinture raffinée, un manteau de même longueur reposant sur les épaules et retenu grâce à un lien dessinant un grand V sur la poitrine. La position des deux jambes montre une jambe droite un peu en avant, une jambe gauche en arrière. Des fragments très mutilés conservés aux musées du Berry ont été rapprochés de cette statue par Amédée Boinet puis Béatrice de Chancel ; ils formaient peut-être deux statues. Ces statues peuvent évoquer des figures de rois ou de reines bibliques ou encore un roi mage, ce qui les destinait peut-être au portail de la Vierge. Cependant le motif du manteau retenu par une bride est très répandu et peut être aussi porté par des saints, selon une iconographie que l'on pourrait donc attendre à un portail hagiographique. Le traitement des statues semble renvoyer au style du portail central. L'hypothèse d'une provenance du portail Saint-Étienne – où ce style est aussi présent, dans les voussures – semble dès lors pouvoir être privilégiée.
SOURCE : Joubert, art. cit. Depuis la restauration contemporaine du portail (2009-2010), la statue, dont les pieds ont disparu, repose sur une cale de bois.
SOURCE : Joubert, art. cit. Depuis la restauration contemporaine du portail (2009-2010), la statue, dont les pieds ont disparu, repose sur une cale de bois.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 26/11/2017