Reims, Notre-Dame - Revers de la façade occidentale, portail sud, archivolte, détail : les deux témoins ou les anges de la vengeance de l'Euphrate ?

Localisation

Localisation géographique : Reims, Marne, 51, France
Édifice : Cathédrale Notre-Dame
Intérieur, Façade occidentale
Revers, portail sud, Archivolte, côté droit, voussures I et II, niches 3

Datation

Milieu 13e siècle

Description et iconographie

Techniques de l'œuvre : Sculpture
Iconographie :
Scènes : Deux témoins (Les) ; Sixième sonnerie de trompette (La)
Cycles : Apocalypse
Description : La Bête tue les deux témoins (Ap 11:7) [thème selon Kurmann 1987, descriptions de Kurmann 1979] :
- voussure I : les deux témoins : celui au premier plan se prosterne en joignant les mains, celui du fond s'incline en levant les mains ; - voussure II : la Bête, sous la forme d'un cavalier à cheval ; l'homme est armé d'un casque à pointe et d'un bouclier, dans la main droite il mène une lance, ses pieds sont dans des étriers, de sa cuisse sort une aile ; la tête du cheval est celle d'un lion, elle est couronnée. = Les anges de la vengeance de l'Euphrate et leur armée (sixième trompette) (Ap 9:14 sq) [selon Sauerländer] : deux personnages, dont l'un est agenouillé, se tournent avec des gestes de respect vers un cavalier ailé chevauchant un coursier à tête de dragon. = Personnages frappés d'effroi, cavalier ailé [intitulés de Sadler].
Bibliographie : Kurmann Peter, Le portail apocalyptique de la cathédrale de Reims, in L'Apocalypse de Jean : traditions exégétiques et iconographiques, IIIe-XIIIe siècles, Genève, Droz, 1979.
Kurmann Peter, La Façade de la cathédrale de Reims, Paris, Éditions du CNRS et Lausanne, Payot Lausanne, 1987, 2 vol.
Sauerländer Willibald, La Sculpture gothique en France, 1140-1270, Paris, Flammarion, 1972.
Sadler Donna L., Lessons Fit for a King : The Sculptural Program of the Verso of the West Facade of Reims Cathedral, Arte medievale, 1995, n° 1, p. 54 (schéma).

Notes

Notes sur l'œuvre : Pour les figures des niches 3 à droite, Kurmann signale dans son ouvrage « La Façade de la cathédrale de Reims », datant de 1987 (note 45 p. 212), avoir commis une erreur dans sa communication antérieure : Le portail apocalyptique de la cathédrale de Reims, datant de 1979. C'est donc la dernière interprétation de Kurmann qui est notée ici (les deux témoins). La lecture de Kurmann 1979 était plus proche de celle de Sauerlander, 1972.
Notice : Béatrice Coquet
Révision scientifique : Iliana Kasarska
Date de la notice : 14/03/2013