Bourges, Saint-Étienne - Église basse, dépôt lapidaire, fragment originaire du jubé : tête du Christ (?)
Localisation
Édifice : Cathédrale Saint-Étienne
Intérieur, Église basse
Statue, fragment
Datation
2e quart 13e siècle
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Bibliographie : Joubert Fabienne, Le Jubé de Bourges, Paris, RMN, 1994.
Notes
Notes sur l'œuvre : Tête originaire du jubé de la cathédrale, déposée en 1962 du relief du Calvaire où elle avait été placée en 1654 pour compléter le corps de saint Jean, mutilé lors des guerres de Religion.
SOURCE : Joubert, op. cit., 1994. La cathédrale de Bourges et son mobilier ont beaucoup souffert à l'occasion des guerres de Religion, car en 1562 elle fut le théâtre de combats violents et d'un vandalisme acharné ; le jubé ne fut pas épargné, ses figures furent décapitées et parfois détruites. Il fallut attendre un siècle pour que les chanoines se préoccupent de le voir restauré. Après cette réfection, le jubé résista longtemps à la vague d' « embellissement » qui entraîna finalement sa démolition en 1757. Suivant la règle canonique selon laquelle les objets consacrés ne pouvaient être détournés du lieu de culte, les fragments du monument démantelé furent remployés ou enfouis dans le sol de la cathédrale. Les travaux de réfection menés au XIXe siècle ont permis d'en découvrir des fragments, désormais exposés dans l'église basse de la cathédrale. [...] [Cette] tête provenant sans doute d'une figure du Christ permet de proposer un rapprochement précis avec un groupe sculpté en ivoire, la Descente de croix du Louvre ; des analogies s'offrent avec le visage de Joseph d'Arimathie. SOURCE : Joubert Fabienne, art. cit., 2017.
SOURCE : Joubert, op. cit., 1994. La cathédrale de Bourges et son mobilier ont beaucoup souffert à l'occasion des guerres de Religion, car en 1562 elle fut le théâtre de combats violents et d'un vandalisme acharné ; le jubé ne fut pas épargné, ses figures furent décapitées et parfois détruites. Il fallut attendre un siècle pour que les chanoines se préoccupent de le voir restauré. Après cette réfection, le jubé résista longtemps à la vague d' « embellissement » qui entraîna finalement sa démolition en 1757. Suivant la règle canonique selon laquelle les objets consacrés ne pouvaient être détournés du lieu de culte, les fragments du monument démantelé furent remployés ou enfouis dans le sol de la cathédrale. Les travaux de réfection menés au XIXe siècle ont permis d'en découvrir des fragments, désormais exposés dans l'église basse de la cathédrale. [...] [Cette] tête provenant sans doute d'une figure du Christ permet de proposer un rapprochement précis avec un groupe sculpté en ivoire, la Descente de croix du Louvre ; des analogies s'offrent avec le visage de Joseph d'Arimathie. SOURCE : Joubert Fabienne, art. cit., 2017.
Notice : Béatrice Coquet
Date de la notice : 22/11/2017
Photos de l'œuvre
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