Reims, Notre-Dame - Portail occidental sud, archivolte : scènes de l'Apocalypse
Localisation
Édifice : Cathédrale Notre-Dame
Extérieur, Façade occidentale
Portail sud, Archivolte
Datation
Milieu 13e siècle (vers 1260)
Description et iconographie
Techniques de l'œuvre : Sculpture
Description : Composée de cinq voussures figurées alternant avec des cordons décoratifs.
Iconographie :
Scènes : Apocalypse ; Ornement à forme végétale
Cycles : Apocalypse
Description : Cycle de l'Apocalypse. Frises à motif végétal.
Bibliographie : Kurmann Peter, Le portail apocalyptique de la cathédrale de Reims, in L'Apocalypse de Jean : traditions exégétiques et iconographiques, IIIe-XIIIe siècles, Genève, Droz, 1979.
Decrock Bruno, Restauration du portail sud de la façade occidentale : cathédrale de Reims, Châlons-en-Champagne, DRAC Champagne-Ardenne/CRMH, 2006.
Decrock Bruno, Restauration du portail sud de la façade occidentale : cathédrale de Reims, Châlons-en-Champagne, DRAC Champagne-Ardenne/CRMH, 2006.
Notes
Notes sur l'œuvre : Les sujets de l'Apocalypse couvrent une vaste partie de la façade occidentale : à l'extérieur, les voussures du portail sud et les reliefs du contrefort contigu ; à l'intérieur, deux archivoltes au revers du portail sud. Un tel cycle de l'Apocalypse est exceptionnel dans la sculpture des portails du XIIIe siècle.
La « narration » de l'Apocalypse ne suit pas les étapes successives du texte biblique (discontinuités), et l'on constate plusieurs répétitions du même sujet en même temps que des lacunes importantes. Par ailleurs les restaurations baroques ne reproduisent probablement qu'en partie les sujets originels. La filiation n'est pas évidente avec les cycles enluminés, quand on compare avec les traditions anciennes, remontant en partie au Haut Moyen Âge et à l'époque romane, et avec le « groupe anglo-français » (dont les manuscrits les plus anciens lui sont contemporains) : plusieurs motifs de l'Apocalypse de Reims ne figurent dans aucun des manuscrits consultés et l'on peut admettre que ce sont des inventions rémoises. L'Apocalypse de Reims émane de plusieurs sources, dont le Liber floridus, la tradition du Commentaire de Beatus de Liébana… SOURCE : Kurmann, art. cit. (extraits).
La « narration » de l'Apocalypse ne suit pas les étapes successives du texte biblique (discontinuités), et l'on constate plusieurs répétitions du même sujet en même temps que des lacunes importantes. Par ailleurs les restaurations baroques ne reproduisent probablement qu'en partie les sujets originels. La filiation n'est pas évidente avec les cycles enluminés, quand on compare avec les traditions anciennes, remontant en partie au Haut Moyen Âge et à l'époque romane, et avec le « groupe anglo-français » (dont les manuscrits les plus anciens lui sont contemporains) : plusieurs motifs de l'Apocalypse de Reims ne figurent dans aucun des manuscrits consultés et l'on peut admettre que ce sont des inventions rémoises. L'Apocalypse de Reims émane de plusieurs sources, dont le Liber floridus, la tradition du Commentaire de Beatus de Liébana… SOURCE : Kurmann, art. cit. (extraits).
Notice : Béatrice Coquet
Révision scientifique : Iliana Kasarska
Date de la notice : 13/03/2013