Voici les éléments 1-10 de 13087

    I) La parabole du fils prodigue (Lc 15, 3-32), en quatorze scènes : a) Niveau supérieur, ébrasement de gauche à droite, scènes 1 à 6 : - 1 : le jeune homme exige sa part d'héritage ; - 2 : il chevauche dans le monde ; - 3 : son arrivée dans une maison close ; - 4 : les jeux de société auxquels il s'adonne ; - 5 : le repas avec les prostituées ; - 6 : le bain dans la maison close. b) Niveau supérieur, pan coupé, scène 7 : - 7 : l'expulsion de l'enfant prodigue, ruiné. c) Niveau inférieur, ébrasement de gauche à droite, scènes 8 à 13 : - 8 : la garde des porcs ; - 9 : le retour et l'habillement ; - 10 : les préparatifs du banquet ; - 11 : danse et musique pendant le banquet ; - 12 : le service du banquet ; - 13 : le banquet. d) Niveau inférieur, pan coupé, scène 14 : - 14 : le retour du fils prodigue est annoncé au fils aîné. II) Trois médaillons centraux : - (à droite) une femme aux serpents, personnifiant la Luxure ; - (au centre) scène non interprétée ; - (à gauche) Job sur le fumier. III) Douze motifs de moindre importance meublent les intervalles des quatre-feuilles de l'ébrasement et du pan coupé : de gauche à droite et de bas en haut : personnage nu (?) ; restes d'une tête humaine ; animal fantastique ; autruche avec sabot et fer à cheval dans le bec ; être fabuleux avec une queue de plumes ; homme pieds nus en tunique, musiciens ; sirène avec un enfant au sein ; sujet non reconnaissable ; Aristote et la jeune femme Phyllis chevauchant le philosophe en amazone ; personnage nu. Sur le pan coupé, de haut en bas : deux êtres fabuleux, centaures ; deux cavaliers ; sujet détruit et animal. 4) La bande verticale entre l'ébrasement et le pan coupé est ornée de menus feuillages, losanges et cercles ; dans l'un de ces derniers, une tête de profil est conservée. (1)
    Idolâtrie (1)
    Idolâtrie : Personnification (2)
    Idolâtrie: Personnification (1)
    Il n'est pas possible d'interpréter les scènes du socle, dont il ne subsiste que des fragments [Sauerländer] = L'été et l'automne (face sud). À la hauteur du calendrier et des arts libéraux des ébrasements, deux figures sont séparées par une colonne : à droite, debout dans un tonneau un homme presse le raisin, il tient d'une main un bâton pour remuer, de l'autre une grappe – allégorie de l'automne, en relation avec les scènes de culture de la vigne sur le côté du trumeau. À gauche de la colonne, un homme à moitié nu, allégorie de l'été (on peut voir de telles figures peu habillées à Vézelay, Autun, au porche nord de Chartres et dans la rose de Lausanne) [Plein]. (1)
    Illustration d'une fable d'Ésope, le loup et le héron : « un loup ayant avalé un os errait un peu partout, cherchant quelqu'un pour le débarrasser de son mal. Il rencontra un héron et lui demanda, moyennant salaire, de lui retirer l'os de la gueule. Le héron accepta, enfonça son bec et sa tête dans le gosier du loup, retira l'os et réclama le salaire promis. Hé, l'ami, répondit le loup, ne te suffit-il pas d'avoir retiré ta tête saine et sauve de mon gosier ; te faut-il encore un salaire ? Cette fable montre que le plus grand service que l'on puisse attendre de la reconnaissance des méchants, c'est qu'à l'ingratitude ils n'ajoutent pas l'injustice. » (1)
    Illustration du verset de l'Apocalypse Ap 5:8-9 : « ils chantaient un cantique nouveau : Oui, tu es digne de recevoir le livre, et d'en briser les sceaux... ». (1)
    Imposition des mains par saint Germain de Paris sur Childebert (1)
    Imposition du nom de Jean (1)
    Incarcération de saint Jean-Baptiste, pour avoir reproché à Hérode son adultère avec Hérodiade, la femme de son frère (Mt XIV, 3 ; Mc VI, 17 ; Lc III, 19), comme l'explique l'inscription : « Pour arguer Herode de adultere / Saint Jhan fut mis en prison fort austere. » (1)