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Voici les éléments 481-500 de 13087

    Au centre, le Couronnement de la Vierge. Selon la convention, le Christ est assis à droite ; son bras tendu tenait la couronne ou bénissait la mère de Dieu déjà couronnée. D'en haut deux anges thuriféraires s'inclinent. Grâce aux maquettes d'architecture qu'ils tiennent dans leurs mains, les deux autres personnages sont identifiés comme des donateurs. Debout près de Marie se tient Urbain IV : d'une part le rational qu'il porte le désigne comme pape, d'autre part le chœur dont il tient une maquette a été bâti de son vivant. Le personnage agenouillé près du Christ, habillé de manière moins dispendieuse, a été identifié par Didron comme le cardinal Ancher ; la maquette d'architecture qu'il porte pourrait représenter le transept ou la nef - privé de sa toiture -, ces deux parties de l'église étant commencées durant le temps d'activité du cardinal. Il est intéressant que le successeur d'Urbain, Clément IV, ne soit pas représenté. Les quatre statues sont couronnées de dais finement travaillés. Ceux-ci se terminent par une bordure de créneaux, évoquant un château fort ou les fortifications d'une ville. Entre les créneaux, des hommes armés semblent se défendre contre des assaillants avec des arcs et des massues. Didron a émis l'hypothèse que ces combats pourraient faire allusion à la défense de Saint-Urbain contre l'offensive de l'abbaye et auraient ainsi une signification historique. Mais cette thèse paraît contestable. Ladner déjà l'a réfutée en se basant sur le fait que l'objet que les soldats défendent représente une ville plutôt qu'une église, faisant penser à la Jérusalem céleste. On ne connaît rien d'une défense héroïque de Saint-Urbain hormis ces événements. Or, à travers les attaques portées par l'abbaye, non seulement l'église a subi des dégâts considérables mais la dignité de maints clercs a été aussi gravement lésée ; et puisque la fin de la querelle ne pouvait guère apparaître assurée, on se demande qui aurait voulu en faire le sujet d'une représentation. (1)
    Au centre, saint Jean-Baptiste tenant l'Agneau de Dieu sur son bras gauche. De chaque côté, un prophète [selon Kurmann] = Un disciple de Jean-Baptiste [selon Sadler et peut-être selon Sauerländer]. Dans les écoinçons : motif végétal (niches gauche et droite), oiseau et dragon (niche centrale). (1)
    Au fond de l'enfeu, les douze apôtres sont représentés en buste, dans le thème du Credo, allusion à la rectitude de la foi de l'évêque Ferry de Beauvoir. À la tête et aux pieds du gisant, deux pleurants lisent l'office des morts. Sur la paroi du soubassement, deux chanoines dévoilent le sarcophage suggéré par une saillie du mur sous l'enfeu, traité comme un autel, orné d'un somptueux brocard marqué d'une croix avec l'Agnus Dei à l'intersection des bras et les symboles des évangélistes dans les quartiers qu'elle dessine. Deux anges, à l'extrémité du mur, écartent le grand rideau rouge d'une courtine qui s'étend sur toute la longueur de la travée. Les armes de Ferry et de sa famille, multipliées sur la clôture, avoisinaient avec les armes de France. (1)
    Au lieu de l'architecte ou dresseur de plans proposé par MM. Jourdain et Duval, hypothèse d'un maître maçon à l'étude. Sur la table devant laquelle il est assis, est posé quelque chose de fort mince, planchette ou papier, sur lequel il travaille, une équerre à la main. (1)
    Au linteau : l'arrivée des apôtres à Jérusalem, la mort de la Vierge et son Assomption. Au tympan : le couronnement de la Vierge. (1)
    Au niveau médian, saint Germain d'Auxerre et saint Marcel ainsi que, sur la joue nord, saint Denis évêque de Paris ; au niveau supérieur, Charlemagne. (1)
    Au niveau médian, saint Landry et saint Céran ainsi que saint Agilbert, sur la joue sud ; au niveau supérieur, saint Louis. (1)
    Au registre supérieur, les vertus personnifiées par des femmes assises sur un trône et tenant des écussons : - Côté gauche : la Foi, l'Espérance, la Charité, la Chasteté, la Prudence et l'Humilité. - Côté droit : la Force, la Patience, la Douceur, la Concorde, l'Obéissance et la Persévérance. Au registre inférieur, les vices correspondants, représentés par des scènes de la vie quotidienne : - Côté gauche : l'Idolâtrie, le Désespoir, l'Avarice, la Luxure, la Folie et l'Orgueil. - Côté droit : la Lâcheté, la Colère, la Dureté, la Discorde, la Rébellion et l'Inconstance. (1)
    Au-dessus du portail de gauche, « on remarque d'excellentes têtes caricaturales d'hommes et de diables : par exemple à la verticale des vendanges de septembre et du festin de décembre, figurés dans le calendrier, aux voussures de gauche, et du côté droit, au deuxième modillon à partir du Clocher vieux. » [Villette] (1)
    Autel (1)
    Automne : Personnification (3)
    Auxilius, dénonciateur de saint Firmin (1)
    Avarice : Personnification (8)
    Avril : Chasse au faucon : Personnification (1)
    Avril : Personnification (3)
    Avril : Printemps : Personnification (1)
    Avril : Sortie des troupeaux en estive : Personnification (1)
    Avril sort son troupeau, deux chèvres. (1)
    Ayant troqué son bâton de pèlerin contre une crosse, Ursin s'adresse au peuple à qui il prêche la bonne parole. Parmi ses auditeurs, on reconnaît un chevalier, intrigué par la teneur du discours, un juif avec sa coiffe, et peut-être un hérétique avec son bonnet gris. Au-dessus de la scène, frise végétale (feuilles) ; cette frise court sur tout le registre, avec des variations de motif. (1)
    Bain d'Hérode malade (1)