xmlui.Discovery.AbstractSearch.type_iconographie

Voici les éléments 811-820 de 13087

    De la main gauche, le Christ tient le livre des Évangiles, de la droite il fait un geste de bénédiction. Il est assis et entouré de deux anges portant chacun une couronne sur un linge. (1)
    De nombreuses interprétations ont été suscitées par l'inscription ROGERUS : - elle pourrait se rapporter au personnage de la scène située en dessous, occupé à abattre un bœuf : un boucher, qui aurait fait une donation pour la sculpture du Portail royal [selon Lefèvre-Pontalis et à sa suite Marcel Aubert] - interprétation par analogie avec les représentations de la guilde des vitraux de Chartres - ; - ou encore ce serait la marque du tailleur de pierre : Vöge, qui décrit simplement un homme tuant un bœuf, se demande si l'inscription est le signe du tailleur de pierre (auquel il attribuerait volontiers les 4 figures supérieures du pilastre) ou l'explication de cette scène de genre ; pour Heimann également, Rogerus serait la signature d'un tailleur de pierre ou d'un sculpteur ; mais lui voit dans la scène un prêtre de l'Ancien Testament tuant l'animal de sacrifice par excellence, la vache rousse (Nombres XIX, 2), préfiguration de l'Eucharistie figurant sur le chapiteau au-dessus (les personnages et scènes identifiables de ce pilastre illustreraient un cycle de l'Eucharistie) ; - pour Sauerländer également, les petits personnages des piédroits et des contreforts semblant se rapporter, du moins pour une partie d'entre eux, aux scènes des chapiteaux qui les surmontent, sous la Cène, ce serait la représentation du sacrifice sanglant de l'Ancien Testament ; - plus récemment, Villette s'interroge lui aussi : ROGERVS gravé en lettres onciales (pour Rogerius) est-il le nom du sculpteur, du personnage représenté ou du mécène ? Le personnage que l'on a appelé le « boucher », avec les deux bras placés verticalement devant lui, est-il en train de massacrer le bovin accroupi à ses pieds comme effondré, repliant sa patte droite vers son épaule (et pris parfois pour une licorne) ? (1)
    Des anges emportent l'âme de Jean-Baptiste. (1)
    Des anges emportent l'âme de saint Étienne. (1)
    Des anges, portant divers accessoires : un encensoir et une navette à encens à gauche, un encensoir à droite (figures 1) ; un livre (fig. 2) ; des instruments liturgiques à gauche, un chandelier à droite (fig. 3) ; un seau à eau bénite à gauche, une palme à droite (fig. 4) ; une palme (fig. 5 et 6). La différence des vêtements indique qu'il s'agit de deux chœurs d'anges [remarque de Sauerländer]. À la clé : un ange sur des nuées. (1)
    Des animaux sauvages et des oiseaux de proie préservent le corps de saint Étienne martyr, laissé à l'abandon [description Bégule] = Le lion et l'aigle (symboles de ses vertus) veillent (sur) le corps du protomartyr [description Kurmann]. (1)
    Des diables tourmentant des damnés coiffés de mitres ou de couronnes [description de Sauerländer]. (1)
    Des diacres identifiés comme martyrs par leurs palmes et auréoles. À la clé : la main de Dieu surgissant des nuées, motif habituel de l'Apocalypse [description de Plein] = Des diacres assis tenant des palmes ou des couronnes. Les figures des cinq voussures sont, vraisemblablement, en rapport avec le martyre de saint Étienne représenté au tympan [description de Sauerländer]. (1)
    Des disciples de Jean-Baptiste à la recherche de Jésus pour lui demander s'il est celui pour qui le Baptiste a préparé le chemin, « celui qui doit venir » (Mt 11:2-4) [Sauerländer et Sadler] ; le Christ (3e figure à partir de la droite) est aligné verticalement avec le Christ baptisé du registre précédent, comme l'émissaire de Jean-Baptiste qui questionne Jésus (2e figure) l'est avec la figure de Jean-Baptiste du dessous [précision de Sadler]. Dans les écoinçons : motif floral. (1)
    Des grands prêtres coiffés des anciennes mitres basses rappelant celles du XIIe siècle et tenant des livres [description Sauerländer] = Des évêques portant des mitres « cornues » que l'on voit sur les sceaux épiscopaux jusqu'à la fin du XIIe siècle [description Demouy]. À la clé : ange sortant des nuées et présentant un livre ouvert. (1)