Voici les éléments 101-120 de 13087

    - Principales statues : Vierge à l'Enfant, Guilain Lucas agenouillé devant la Vierge, en habit de chanoire, et un ange pleureur. - Ornements : sur le fronton, enfants pleurant, tête de mort ; arc supérieur : enfants chantant (clef) et palmes dans des couronnes de fleurs (écoinçons) ; arc inférieur : mascaron (clef), têtes de mort au milieu de rinceaux (écoinçons). - Épitaphes : au centre, celle du chanoine Lucas, sur les côtés, celles de ses neveux, également chanoines de la cathédrale. (1)
    - Registre 1 : le collège apostolique - ce serait la séparation des douze apôtres ; - Registres 2 à 5 : la vie de saint Honoré : registre 2 à gauche, la vocation de saint Honoré à l'épiscopat ; à droite, l'invention des corps des saints Fuscien, Victoric et Gentien ; registre 3 à gauche, la messe miraculeuse de saint Honoré ; à droite, les guérisons miraculeuses après sa mort ; registre 4 : la procession des reliques ; registre 5 : la Crucifixion dont le Christ représente celui qui s'inclina au passage de la châsse du saint. Des frises à motif architectural (arcs trilobés, gâbles et micro-architectures) ou végétal (rinceaux, feuilles) séparent les registres. Entre les deux derniers pourrait être représentée une poutre de gloire. (1)
    - Registre 1 : scènes de l'enfance du Christ. - Registres 2 et 3 : scènes de l'histoire de saint Théophile le Pénitent. - Frises végétales. (1)
    - Registre inférieur : la mort de la Vierge ; sa mise au tombeau ; son Assomption. - Registre supérieur : le couronnement de la Vierge. (1)
    - Registre supérieur, sous les statues : En haut, les signes du zodiaque : sur l'ébrasement droit, Capricorne, Verseau, Poissons, Bélier, Taureau et Gémeaux ; sur celui de gauche, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion et Sagittaire. En bas, le calendrier des mois de l'année : à droite, décembre, janvier, février, mars, avril et mai ; à gauche, juin, juillet, août, septembre, octobre et novembre. - Registre inférieur : motif de quadrilobes. (1)
    - Reine (« Ecclesia », l'Église ?). - Décor : frise de quatre-feuilles végétaux (sur le bord du gâble) ; cercles trilobés / polylobé et trèfle avec motif végétal. - Extrémités inférieures : de chaque côté, statue de musicien assis (celui de droite joue du violon), chacun représentant un des huit tons du chant psalmodié ou bien l'harmonie du jardin d'Eden [Decrock]. (1)
    - Remplage de la rose : double étoile à huit rais ; au centre, un écu à trois coqs pouvant être celui du chanoine Robert de Cocquerel ; - Archivolte de la rose : vers l'extérieur, un rang sculpté d'une alternance de crochets et de feuilles de refend trifoliées ; - Trilobes des écoinçons supérieurs : redents feuillus ; sous le lobe inférieur de chaque trilobe, petite tête grimaçante formant gargouille (à gauche tête humaine, à droite tête d'animal). (1)
    - Rinceaux de feuillages (voussure II). - Les signes du zodiaque accompagnés des travaux des mois ; les quatre saisons ; l'Année (voussure III). (1)
    - Rose : anges disposés en deux cercles concentriques (soufflets). - Claire-voie : fragments de quatre personnages non identifiés dans les quatre arcades médianes. (1)
    - Rose purement ornementale : sont déclinés, dans les champs dessinés par les pétales du remplage, des compositions géométriques ou végétales stylisées où des verres blancs illuminent de leur scintillement les bleus et rouges dominants. - Claire-voie : personnages fragmentaires. Selon le baron Guilhermy, des rois, patriarches et prophètes de l'Ancien Testament. (1)
    - Saint Nicaise et sa sœur sainte Eutropie, accompagnés par un ange (à gauche). - Un homme non identifié [selon Sauerländer] = Clovis [selon Demouy], saint Remi et un ange (à droite). - Dais architecturaux et frises végétales (chapiteaux et parois à leur hauteur, socles). (1)
    - Saint Potentien, évêque de Sens. - Console : Baptême par l'évêque de Sens, qui lève le bras avec la coupelle pour baptiser un personnage émergeant d'une cuve. - Socle : Le martyre de saint Potentien. (1)
    - Saint Rustique, saint Denis et saint Éleuthère (statues). - Un épisode de la légende de saint Martin, souvent mal interprété. Gilbert voyait ici deux anges « qui portent dans une espèce de linceul, l'âme de saint Étienne » (APM Gilbert, 1821, p. 118). Mais il s'agit de l'apparition en rêve à saint Martin, que l'on peut trouver dans toutes les versions de sa vie. Dans la vie de saint Martin par Sulpice-Sévère, cela se passe après la description du partage du manteau : dans son sommeil, Martin vit le Christ habillé dans le morceau de sa chlamyde avec lequel il avait recouvert le pauvre, et L'entendit lui parler. C'est cette scène, dans laquelle le Christ montre le morceau de vêtement aux anges qui L'entourent, qui est ici représentée (tympan). (1)
    - Saint Étienne (trumeau). - Six apôtres : saints Jacques, Jean et Pierre à gauche, saints Jacques, Thomas et Barthélemy à droite (ébrasements). - Scènes de la vie et de la mort de saint Étienne, protomartyr (tympan). - Des anges tenant des couronnes de martyr (voussure 1) ; des martyrs, parmi lesquels saints Vincent, Eustache, Clément, Laurent, Denis, Eligius (?) et Georges (voussure 2) ; des confesseurs (voussure 3). (1)
    - Sainte Modeste. - Console : Élévation de l'âme de sainte Modeste, que deux anges emportent au paradis. - Socle : Le martyre de sainte Modeste. (1)
    - Scène 1, le baptême du Christ : Jean-Baptiste verse de l'eau sur la tête - disparue - du Messie dont le corps émerge du Jourdain - l'eau étant traduite par les ondulations habituelles - ; à droite un ange (ou deux anges) porte(nt) la tunique du Christ [Heimann intègre les deux anges dans cette scène, tandis que Villette affecte l'ange de droite à la scène suivante]. - Scène 2, la tentation du Christ au désert (sans doute la première tentation) : le Christ est invité à changer des pierres en pain par un démon dont la tête est exceptionnellement grosse et hideuse, et qui porte l'aile habituelle des esprits - il est probable que Satan présentait les pierres - ; à gauche, un ange est prêt à servir le Christ [selon Villette]. Au-dessus des scènes, frise de motifs d'architecture et frise de palmettes. (1)
    - Scènes de la vie de saint Jean - entourées d'une frise végétale (tympan). - Cercles polylobés avec motifs végétaux, frise de quatre-feuilles ; aux extrémités inférieures, de chaque côté, musicien et gargouille (gâble). (1)
    - Selon Sauerländer (de la voussure intérieure à la voussure extérieure) : des évêques avec le pallium, les pasteurs de Reims (?) ; des grands prêtres coiffés des anciennes mitres basses rappelant celles du XIIe siècle et tenant des livres ; des papes. - Selon Demouy, « l'identification des papes, coiffés de tiares coniques, ne pose pas de problème. Les autres personnages se partagent des mitres droites - en usage au XIIIe siècle - et des mitres « cornues », que l'on voit sur les sceaux épiscopaux jusqu'à la fin du XIIe siècle. […] Dans une composition historique et hagiographique consacrée à un pape et à des évêques précis, il semble cohérent de voir dans ces cordons une récapitulation du rôle de la hiérarchie ecclésiastique, encadrant le peuple de la Nouvelle Alliance en marche vers le salut. À la clef se trouve le Christ, maître de l'Univers qu'il bénit. » (1)
    - Sous les statues des douze apôtres, en haut les vertus : chacune est représentée par une allégorie féminine armée d'un écu où figure le symbole de la vertu ; en bas, les vices : chacun est illustré par l'action coupable. - Demi-quadrilobes jouxtant le chambranle de la porte : à droite, illustration de fables moralisatrices, à gauche, l'Agneau de Dieu et un dragon. - Registre inférieur : motif de quadrilobes. (1)
    - Statue : Anne, la mère de la Vierge Marie (?) [selon Claussen] = Femme de l'Ancien Testament [selon Sauerländer]. - Socle : la bataille entre les Israélites et les Philistins, et le rapt de l'Arche d'alliance. (1)