Voici les éléments 191-200 de 13087

    - Ébrasements, soubassements : cycle de la Genèse (commençant sur le pan au nord du portail). - Linteau : le couronnement de la Vierge. - Voussures : la vie de la Vierge, depuis le mariage de ses parents jusqu'à l'enfance du Christ. (1)
    - Ébrasements, soubassements : figures de la Générosité et de l'Avarice ; - Linteau : épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste (baptême du Christ, festin d'Hérode et décollation du saint) ; - Tympan : le Christ entre deux anges tenant la couronne du martyre de Jean-Baptiste ; - Archivolte : épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste (enfance, prédication et martyre) et légende de ses reliques. (1)
    - Écoinçons de la porte nord : figure féminine, dans laquelle on peut reconnaître, selon l'hypothèse d'A. Boinet, une pénitente, sainte Marie-Madeleine ; un couple d'anges. - Écoinçons de la porte sud : un couple d'anges ; figure féminine nue, dans laquelle on peut reconnaître, selon l'hypothèse d'A. Boinet, une figure de pénitente, sainte Marie l'Égyptienne. - Redents des portes : têtes humaines et rosaces. Frise supérieure à motif végétal. (1)
    - Écoinçons, de gauche à droite : l'ordre donné par Dieu à Noé de construire l'arche, l'arche construite et l'entrée dans l'arche. Frise de pampres. - Chapiteaux des colonnettes : motifs végétaux. (1)
    - Écoinçons, de gauche à droite : les noyés du déluge (trois premiers écoinçons - la frise au-dessus est faite de grappes recouvertes par des feuilles allongées) ; le serpent-dragon (demi-écoinçon - la frise qui le surmonte se compose d'oiseaux, se faisant face de part et d'autre d'une feuille de vigne). - Chapiteaux des colonnettes : crochets végétaux. (1)
    - Élisabeth et son fils Jean-Baptiste, qui a échappé au massacre des Innocents (piédroit côté gauche) : deux personnages énigmatiques, l'un assis sur une chaise au dossier haut, l'autre, une femme, debout derrière la chaise. La figure assise est un enfant : il est trop petit pour le siège, ses pieds ne peuvent atteindre le sol et reposent sur un repose-pied. La taille de l'enfant et la place de la scène entre le massacre des Innocents et la présentation au Temple suggèrent qu'il s'agit d'Élisabeth avec son fils Jean-Baptiste, qui ont échappé eux aussi au massacre, selon un épisode de l'Évangile apocryphe de saint Jacques figurant précisément entre les deux épisodes cités ci-dessus [hypothèse de Heimann, adoptée par Villette qui l'intègre dans la scène suivante : sa mère emmène Jean-Baptiste au Temple pour assister à la présentation de son cousin Jésus]. - La présentation de Jésus au Temple (piédroit côté droit, colonne I et colonnette I) : le grand prêtre, revêtu d'une sorte de chasuble, ouvre les bras pour accueillir l'Enfant Jésus (disparu) qui devait être tenu par Marie sur le petit autel ; derrière Marie, saint Joseph apporte des tourterelles en offrande ; le vieillard Siméon a pris l'Enfant Jésus dans ses bras, un autre homme apporte lui aussi ses tourterelles ; deux petits porteurs d'offrande sont en marche. Au-dessus des scènes, frise de motifs d'architecture et frise de palmettes. (1)
    - Épisodes de l'Ancien Testament considérés comme des figures de la maternité virginale de Marie. - Histoire de la nativité de saint Jean-Baptiste (Lc I). - Scènes de l'enfance du Christ. (1)
    - Évêque, identifié généralement comme saint Firmin le Confesseur ou saint Honoré (trumeau). - L'Annonciation, la Visitation et la Nativité du Christ (parmi les cinq bas-reliefs du soubassement du trumeau). - Personnages accroupis ; au sommet du trumeau, figure tenant une chouette et personnage coiffé d'un casque ailé, attribut traditionnel du païen (corbeaux soutenant le linteau). - Suite de onze quatrefeuilles, dans les écoinçons desquels sont sculptés des feuillages variés et de petits animaux (linteau). (1)
    1) Au centre, sur toute la hauteur du tympan : un Christ géant, entouré de la Gloire soutenue par quatre anges. 2) Dans le registre inférieur, à droite : la pesée des âmes et l'enfer. 3) Dans le registre inférieur, à gauche, le paradis : neuf apôtres sont présents, dont saint Pierre, dans un paradis composé de trois étages d'arcades. 4) Dans le registre supérieur, à droite : deux personnages, peut-être saint Jean l'Évangéliste et son frère Jacques, ou encore Élie et Énoch [selon Grivot] = deux apôtres [Maurice-Chabard]. 5) Dans le registre supérieur, à gauche : la Vierge préside - à côté de son fils. 6) Symétriquement, aux extrémités droite et gauche dans les deux registres du tympan, quatre anges sonnent de la trompette. (1)
    1) Au linteau : la mort de la Vierge et sa mise au tombeau, à gauche ; le réveil par les anges qui la couronnent, à droite. 2) Au tympan : le couronnement de la Vierge [ou triomphe de la Vierge] : Marie, déjà couronnée et reine des Cieux, trône à côté du Christ qui la bénit ; la composition s'avère saisissante, car elle insiste sur l'égalité des deux figures - encore soulignée par l'encadrement ornemental, en forme de M - et sur leur relation privilégiée, puisqu'elles se tournent, de manière significative, l'une vers l'autre ; des anges encadrent le Couronnement et le contemplent avec des regards en coin [description de Joubert]. (1)