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1) Pour Sauerländer : un cycle apparemment cosmographique (type de cycle sculpté fréquent dans l'architecture romane mais absent des portails gothiques). On peut encore identifier à gauche : un cygne, un lion, un ours, un chameau, une grue et des pygmées, un griffon et un basilic, un éléphant, un sciapode (d'après Ctésias, les sciapodes habitaient l'Inde et se servaient de leur pied unique comme d'une ombrelle). À la première place à droite : la Mer tenant une rame et chevauchant un dauphin ; à côté, une sirène ; plus loin, vers l'extérieur, la Terre, en mère nourricière. 2) Pour Plein : le monde de l'homme après la Chute et avant l'ère de la Grâce - mais le sens de ce cycle est extrêmement controversé. (1)
1) Première interprétation, de Heimann : - Jésus au Temple parmi les docteurs : un groupe de trois personnes, qui se tournent l'une vers l'autre ; le personnage sur la gauche tient un livre, le plus petit, au milieu, un rouleau, et le troisième indique de la main le personnage central (colonne II côté gauche). - Marie et Joseph retournant chez eux avec Jésus : un groupe de trois personnages, un petit entre deux plus grands ; l'homme à droite s'éloigne en marchant vivement : ce sont Marie et Joseph retournant chez eux avec Jésus (colonne II côté droit et colonnette II côté gauche). Heimann attribue à une scène suivante autonome le personnage assis de la colonnette II. 2) Seconde interprétation, de Villette : - Jésus instruit par ses parents (?) : une femme qui tient un livre se tourne vers un enfant - semblant lui-même tenir un petit parchemin roulé -, l'homme qui vient ensuite pourrait être Joseph (colonne II côté gauche). - Jésus au milieu des docteurs : sans doute les trois docteurs de la Loi écoutent-ils les réponses étonnantes de l'Enfant Jésus, assis à droite dans l'attitude de la réflexion - le grand personnage de droite, qui se tourne vers lui, tient un livre, c'est bien un des docteurs du Temple (colonne II côté droit et colonnette II). (1)
1) Registre central : - Moitié droite, les morts ressuscitent en sortant de sarcophages, ils sont encadrés de deux anges à gauche et trois à droite (si l'on inclut celui de la voussure – tenait-il une épée ?) ; le personnage agenouillé est-il un donateur ou du moins un dévot, ou un ressuscité ordinaire ? En tous cas, aucun diable n'intervient pour menacer les ressuscités, au contraire entourés d'un groupe d'anges presque aussi nombreux qu'eux. Le seul ressuscité dont la tête a été conservée présente un visage serein, les autres n'expriment par leur attitude aucune crainte : il semble donc que la résurrection ne concerne que des élus et que ceux-ci possèdent la prescience du verdict favorable de la balance. - Moitié gauche, la pesée : au centre, un ange manipule la balance dont les plateaux contiennent chacun un personnage nu. Il semble que ces figures représentent les âmes des prévenus et non leurs actions. À droite se dresse un diable velu, ailes déployées, suivi de la gueule de l'enfer. Aucun damné n'est poussé ni projeté dans cette gueule. On aperçoit toutefois dans les flammes, crépitant dans cette gueule, une forme bûchée dans laquelle on pourrait voir une tête humaine. Si c'était le cas, ce serait l'unique damné figuré dans ce Jugement dernier. À gauche, deux élus sont assis face à face dans un grand linge. De part et d'autre, deux anges saisissent le linge. Une nuée matérialise déjà l'espace céleste dans lequel les élus vont être élevés et le prochain envol des anges (représentation exceptionnelle de ce moment précédant l'envol) annonce le thème développé sur la corniche supérieure [descriptif M. Angheben]. 2) Corniche supérieure : Les six anges émanent directement du thème de l' « elevatio animae », thème omniprésent dans les représentations du « transitus » individuel au sommet des enfeus gothiques, où l'âme du défunt est élevée au paradis et, dans une moindre mesure, dans l'iconographie du jugement immédiat. Le thème a été régulièrement transposé aux jugements derniers. Dans ce contexte (succédant à la résurrection des corps), les figures transportées par les anges ne sont plus des âmes séparées mais des corps ressuscités habités par leur âme - même si l'iconographie n'a pas été adaptée à cette nouvelle signification, les élus présentant toujours une apparence d'enfant [descriptif M. Angheben]. 3) Corniche inférieure : Deux couples d'anges présentant chacun un écu : celui de gauche, aujourd'hui illisible, affichait selon des témoignages du XIXe siècle les armes de France avec trois fleurs de lys, rappelant ainsi que la ville d'Auxerre était depuis 1370 rattachée au domaine royal ; l'écu de droite, d'aspect peu conventionnel, porte une scène sculptée qui représente la lapidation de saint Étienne [descriptif F. Joubert]. (1)
1) Registre médian : - Joue gauche : un lys dans un vase (Ct II, 1 ; Ecclésiastique XXXIX, 17-19 et L, 7, 8) - pour les Pères de l'Église, le lys symbolisait la pureté, moyen de parvenir à la béatitude éternelle. Dans la partie arrière, motif de quadrillage posé en carré, dans chaque carreau duquel est inscrite une fleur à quatre lobes. - Face : un souverain portant un sceptre et un phylactère, sans doute Salomon, le bâtisseur du temple de Jérusalem, l'auteur présumé du Cantique des cantiques (illustré à ses côtés par le lys et la rose), figure du Christ, pour sa sagesse et son règne pacifique [Schlink, Sandron]. Lors de la consécration, l'évêque, en franchissant le seuil, prononçait d'ailleurs ces mots « Pax huic domui ». - Joue droite : un rosier dans un vase (Ecclésiastique XXXIX, 17-19 et L, 7, 8) - pour les Pères de l'Église, la rose symbolisait le martyre, moyen de parvenir à la béatitude éternelle. Dans la partie arrière, motif de quadrillage. 2) Registre inférieur : même motif de quadrillage. (1)
1) Registre supérieur : les Arts libéraux (ébrasement gauche) ; le Calendrier (ébrasement droit). 2) Registre médian (ébrasements gauche et droit) : cycle apparemment cosmographique [Sauerländer] = Le monde de l'homme après la Chute et avant l'ère de la Grâce (?) [Plein]. 3) Registre inférieur : motifs géométriques. (1)
1) Selon Kurmann, les Noces de l'Agneau (Ap 19:7) : - voussure I : le Christ, paré d'un nimbe crucifère, tenant dans sa main gauche une coupe (qui a l'aspect d'une écuelle), de l'autre main se touchant la poitrine ; - voussure II : une femme (l'Épouse), avec une ceinture, levant les deux mains en regardant le Christ. 2) Une autre lecture, celle de Cerf suivi par Sauerländer-Kroos et Sadler, est rapportée par Kurmann : elle interprète le Christ comme tenant dans sa main « la coupe de ses vengeances » : allusion à Ap 14:10 ; 15:7 ; 16:1-17. Deux singularités semblent favoriser cette opinion : la forme de la coupe qui n'est pas celle d'un calice et le geste de la femme qui semble exprimer un refus. Kurmann argumente et critique : d'après le texte, ce n'est pas Dieu lui-même qui tient la coupe des vengeances, et l'attitude du Christ est loin d'exprimer la colère. Au surplus, le geste de la femme peut exprimer aussi bien l'allégresse que la défense. Et Cerf ne parle pas de la figure de la femme. (1)
1) Statues (de l'intérieur vers l'extérieur) : - Siméon portant l'Enfant Jésus (Lc II, 35) ; - Jérémie tenant des deux mains une croix (Lm I, 12) ; - Isaïe tenant un long bâton qui se terminait sans doute par une fleur, celle-ci se rapportant au rameau de Jessé dont Isaïe a parlé ; - David portant les clous de la Passion (Ps XXII, 17) et déroulant un phylactère. Ces personnages témoignent de leurs prophéties de la Passion [description de Sauerländer]. 2) Soubassement : scènes représentant le calendrier. (1)
1) Statues (de l'intérieur vers l'extérieur) : - Abraham avec Isaac, un ange saisissant le bout de l'épée et le bélier sacrifié à la place d'Isaac (Gn XXII, 12) ; - Moïse montrant le serpent d'airain (Nb XXI, 8) (couronne ajoutée lors de la restauration du 19e siècle) et le veau d'or ; - Aaron [selon Joubert] = Samuel en prêtre accomplissant un sacrifice (1 S VII, 9) et le jeune David qu'il a oint (1 S XVI, 1) [selon Sauerländer] ; - saint Jean-Baptiste tenant la coupe baptismale au-dessus d'un catéchumène agenouillé devant lui. Ce sont les « Christophores » d'après l'appellation de Mâle, évoquant le sacrifice du Christ [description de Sauerländer]. 2) Soubassement : scènes représentant le calendrier. (1)
1) Statues : des personnages de l'Ancien Testament : - Ébrasement gauche : une souveraine et deux rois. - Ébrasement droit : Moïse et un roi. 2) Chapiteaux, de droite à gauche : - Ébrasement droit : l'annonce aux bergers, les Mages devant Hérode, l'adoration des Mages. - Ébrasement gauche : la fuite en Égypte, le massacre des Innocents. (1)
1) Statues : des personnages de l'Ancien Testament. À gauche, un prophète : Isaïe (?), un patriarche et deux reines. À droite, un prophète, un roi : vraisemblablement le roi David, une souveraine : la reine de Saba ou Bethsabée (?), et le roi Salomon. 2) Chapiteaux : à gauche, épisodes de la vie de la Vierge ; à droite, épisodes de la vie du Christ. (1)
1) Statues : des personnages de l'Ancien Testament. À gauche, deux rois et un prophète ; à droite, un apôtre, un roi et une reine de l'Ancien Testament. 2) Chapiteaux, de gauche à droite : - ébrasement gauche : l'arrestation du Christ au jardin des Oliviers, son entrée triomphale à Jérusalem, la mise au tombeau, la Résurrection. - ébrasement droit : le lavement des pieds, le Christ sur le chemin d'Emmaüs et le repas d'Emmaüs, le reniement de saint Pierre, la mission confiée à Pierre par le Christ, la mission des apôtres = le Christ ressuscité se montrant à Thomas, le départ en mission des apôtres. (1)
1) Ébrasement gauche, selon la description de Guinamard : - colonne I (avec statue) : rinceaux présentant les caractéristiques de la grande frise du linteau ; sur l'abaque, palmettes et frise à modillons orange et bleus ; - colonne II : oiseaux jaunes picorant les fruits verts et bleus d'une acanthe. 2) Ébrasement droit : 2.1) selon la description de Brugger et Christe : des puttis et d'autres petits personnages nus s'ébattent au milieu de rinceaux végétaux stylisés ; 2.2) selon la description de Guinamard : - colonne I : personnages nus peints au naturel dans des entrelacs perlés blancs se détachant sur une corbeille lisse bleue ; sur l'abaque, comme à gauche, palmettes orangées sur un fond bleu et frise à modillons alternativement bleus et orange ; - colonne II : personnages nus, peints au naturel, dans des entrelacs perlés se détachant sur une corbeille bleue. On compte quatre personnages par face, juchés les uns sur les autres pour former une tour humaine. Ils luttent, s'agrippant par les mains entre deux tours se faisant face. Il s'agit de la lutte des Vices et des Vertus. La tour de gauche comporte des personnages au faciès grossier, celle de droite, au faciès aimable ; - colonne III : personnages nus, peints couleur chair, se découpant sur une corbeille bleue et pris dans des entrelacs de rinceaux perlé. (1)
1) Écoinçons : Sammaël parmi les serpents-dragons. 2) Frise : la frise qui surmonte ce module est composée d'oiseaux placés intervalles réguliers. Tous picorent une grappe de raisin à laquelle est encore attachée une feuille. Les volatiles sont placés par paires : sur les demi-écoinçons latéraux, ils se suivent en évoluant des extrémités vers le centre du module, alors qu'ils se font face de part et d'autre de la tête du personnage central, créant ainsi une unité narrative et modulaire. (1)
1) Écoinçons, de gauche à droite : - Le sacrifice de Noé et l'alliance avec Dieu. - Plantation de vigne par Noé. - Noé tient une coupe afin de boire le jus fraîchement extrait. La frise, poursuivant celle des modules précédents, est composée de feuilles de vigne placées en alternance avec des grappes de raisin. 2) Chapiteaux des colonnettes : ornements à forme végétale. (1)
1) Écoinçons, de gauche à droite : - Les noyés du déluge, détail ultime ; - La sortie de l'arche ; - La recherche de la source et la plantation de la vigne. Surmontant les scènes, frises de feuilles de vigne dépouillées de leurs fruits, puis de jeunes grappes recouvertes de deux feuilles et intégrées dans un rinceau végétal. 2) Chapiteaux des colonnettes : ornements à forme végétale. (1)
1) Écoinçons, de gauche à droite : - épisodes de vendanges (Gn 9, 20) (écoinçons 1 et 2) ; - l'ivresse de Noé (Gn 9, 21-23), détail (écoinçon 3). Frises de pampres de vigne. 2) Chapiteaux des colonnettes : ornements à forme végétale. (1)
Aaron (6)
Aaron encensant le tabernacle dans le Saint des saints (1)
Aaron et la verge fleurie (3)
Aaron immolant l'Agneau pascal, un serviteur à ses pieds [selon Kurmann] = Aaron [selon Decrock] = Samuel avec David (?) à ses pieds [selon Sauerländer]. Console : feuillage. (1)
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