Voici les éléments 31-40 de 13087

    - Dans chaque niche (sauf l'une au sud, vide), deux personnages sont assis sur un même banc, tournés l'un vers l'autre. Tous portent des chaussures et une femme figure parmi eux : ils ne peuvent donc représenter les apôtres. Dans une série de prophètes – hypothèse que l'on doit donc adopter -, il est inhabituel que certains tiennent un livre. La femme présente (ébrasement sud, arcade 1) est interprétée comme une sibylle. - Ébrasement sud : dans chacune des arcades trois anges figurent, dans le quadrilobe et les écoinçons. Rosaces, crochets et autres décors de feuillages. - Ébrasement nord : un ange seulement figure par arcade, dans le quadrilobe. (1)
    - Dans les ébrasements : deux figures féminines couronnées, sans doute des reines de l'Ancien Testament : on pourrait y reconnaître Esther et la reine de Saba, deux figures allégoriques de l'Ecclesia ; - au tympan : Vierge à l'Enfant, en Sedes Sapientiae, au centre d'un petit cycle de l'Enfance ; - sur le linteau : frise ionique à enroulement de feuilles d'acanthe ; - dans l'archivolte : frises sculptées selon le vocabulaire roman. (1)
    - De chaque côté, quatre anges. Ils tiennent des chandeliers (figures 1), des phylactères (figures 2) ou des encensoirs (figures 4). - À la clé, deux anges accompagnent l'âme du défunt, que couronne une main sortie des nuages, et désignent le ciel. - Archivolte extérieure : frise végétale. (1)
    - Des anges, tenant un astrolabe (à gauche, figures 3, 5 et 6 ; à droite, figures 1 à 3), un livre ou un parchemin. - À la clé : la colombe du Saint-Esprit. (1)
    - Deux piliers carrés, quatre faces : les vertus et les vices d'une part, les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse d'autre part. - Voûte : patriarches et prophètes de l'Ancien Testament (berceau) et vierges couronnées (voussure extérieure). - Gâble : la Vierge symbolisant l'Église avec l'Enfant Jésus et deux anges [Kurmann] = Vierge à l'Enfant [Sauerländer]. - Édicules à la hauteur du gâble : une partie de la galerie des rois. (1)
    - Du côté gauche, cinq vierges sages, trônantes et auréolées. Au sommet, la porte ouverte de la salle des noces (édicule composé d'une porte ouverte couronnée d'un pignon à trois baies encadré par des tourelles). - Du côté droit, cinq vierges folles, également trônantes et auréolées. Au sommet, la porte fermée de la salle des noces. - À la clé, le Christ émergeant des nuées qui, de la main gauche, tient un livre ouvert, et de la droite fait un geste de bénédiction. (1)
    - Décor général : répétition d'arcades jumelées trilobées, avec quadrilobe dans l'écoinçon, surmontées d'un arc en plein cintre. - À la base des arcs-doubleaux : quatre clercs. - Voussure I : les travaux des mois ; voussure II : les saisons et les signes du zodiaque. (1)
    - Face : deux atlantes sur un fond de feuilles d'acanthe. - Côtés gauche et droit : de chaque côté, deux oiseaux dans la végétation. (1)
    - Face externe : Hippogriffe monté par un cavalier. Le devant du corps de l'animal est celui d'un oiseau, avec une tête, des ailes, des plumes et des griffes d'oiseau ; l'arrière est celui d'un animal à fourrure, avec des sabots semblables à ceux d'un cheval et une queue opulente. Un petit personnage, à cheval sur le monstre, lui tient la barbiche d'une main et s'apprête, de l'autre, armée d'un bâton, à le frapper. Symétrique de Balaam, cette scène semble représenter une personnification du mal redoutable et puissant, abattu finalement par l'homme, faible mais fort de la force du Christ du jugement. Il peut s'agir aussi de la venue au Christ d'un être étranger à notre nature, un être bizarre (comme l'Éthiopien de Nevers - les Éthiopiens avaient la réputation d'avoir deux paires d'yeux !), le Christ ne faisant de distinction d'aucune sorte. Les deux sens ont une parenté [description de D. Grivot] = Un personnage (Éthiopien ?) chevauchant un animal hybride doté d'une queue de lion décorative, de sabots et de griffes d'oiseau, son corps est doté d'un pelage mais il est pourvu d'ailes ; sa tête est brisée cependant des sortes de moustaches (?) servent de prise au cavalier qui brandit une massue (marotte ?), l'amorce d'un bec est visible ainsi qu'une oreille. Il pourrait s'agir d'un hippogriffe dont le cavalier serait un Éthiopien, réputé avoir deux paires d'yeux [description de B. Maurice-Chabard, se référant à un chapiteau de Saint-Sauveur de Nevers portant l'inscription « ETIOP », pour Éthiopes ou Éthiopiens, l'un des peuples monstrueux décrits par Solin selon la tradition antique]. - Face interne : fleur. (1)
    - Face nord : de haut en bas, saint Jean-Baptiste, le dauphin Charles, futur Charles VI, et un personnage laïc généralement identifié comme le conseiller royal Bureau de La Rivière. À l'angle, au niveau du dauphin et à celui de Bureau de La Rivière, leurs blasons. Gâble orné d'un fleuron au sommet et de motifs végétaux sur les rampants. - Sur les trois faces du contrefort (nord, occidentale et orientale) : gâble orné d'un fleuron au sommet et de motifs végétaux sur les rampants. - Au sommet du contrefort : frise végétale et et animaux fantastiques. (1)