Voici les éléments 41-60 de 13087

    - Face occidentale : De haut en bas, la Vierge à l'Enfant, le roi Charles V et le cardinal de La Grange. À l'angle du pilier, au niveau du roi, l'écu de France ancien et au niveau de Jean de La Grange, le blason du cardinal. Au sommet, frise végétale. - Face nord : gâble orné d'un fleuron au sommet et de motifs végétaux sur les rampants. - Au sommet : frise végétale et animaux fantastiques. (1)
    - Figures 1 : à gauche, le Sein d'Abraham ; à droite, la marmite de l'enfer. - Figures 2 à 4 : des anges. - Clé : ange en buste. (1)
    - Figures aux sommets des tabernacles et des petites flèches. - Figure au sommet de la flèche du pinacle. (1)
    - Figures aux sommets des tabernacles et des petites flèches. - Figures à la base et au sommet de la flèche du pinacle ; au sommet, peut-être une sainte martyre [selon A. Barruol]. (1)
    - Fût de colonne orné d'entrelacs ; - Chapiteau : six des vieillards de l'Apocalypse, tenant coupe et cithare - et faisant suite à ceux qui se trouvaient sur la première voussure, actuellement vide. (1)
    - Fût de colonne orné d'écailles gaufrées ; - Chapiteau : illustration d'une fable d'Ésope, le loup et le héron. (1)
    - Fût de colonne orné de rinceaux végétaux et d'une frise de feuillages ; - Chapiteau : trois événements se passant le même jour : la Vierge Marie accomplit sa purification, l'enfant Jésus est présenté au Temple et le vieillard Siméon Le reconnaît comme étant celui qui doit apporter la lumière au monde. (1)
    - Fût de colonne orné de rinceaux végétaux et de fleurettes ; - Chapiteau : saint Jérôme enlève une épine de la patte d'un lion blessé. (1)
    - Jeux d'arcatures (encadrant le tympan du portail). - Jeux de trilobes inscrits dans des cercles, eux-mêmes réunis en un cercle... ; frise végétale (ressaut). (1)
    - Joue gauche : un basilic, semblable à un coq à queue de serpent - c'est l'une des quatre créatures symbolisant le démon vaincu par le Christ ; à l'arrière, motif de quadrillage posé en carré, dans chaque carreau duquel est inscrite une fleur à quatre lobes. - Front : un cep de vigne, qui fait allusion à la parabole du Christ après la Cène (Jn XV) : « Je suis la vraie vigne ». - Joue droite : un aspic, monstre à tête de chien et oreilles pointues, à deux pattes et queue de serpent, enroulé sur lui-même, une oreille contre terre et se bouchant l'autre du bout de la queue (Ps LVII, 5) - une autre des quatre créatures symbolisant le démon vaincu ; à l'arrière, motif de quadrillage. Deux rangs de créneaux couronnent les scènes. (1)
    - L'arbre de Jessé : les ancêtres du Christ (voussures I à III) ; et vraisemblablement des patriarches, des prophètes et une Sibylle (?) renvoyant à l'arbre de Jessé (voussure IV). - La Trinité (clés de voussure). - Motifs végétaux (archivolte extérieure). (1)
    - L'arbre de Jessé, évoquant les ancêtres royaux du Christ descendants de David (Is. 11, 1 : « Puis un rameau sortira du trône d'Isaïe. » ; Mt. I, 1-17) - sur trois voussures - ; les statuettes sont entourées des rinceaux de l'arbre de Jessé qui forment des sortes de niches profondes. - Des patriarches et des prophètes assis - sur la dernière voussure. Cette formule iconographique va désormais participer de la glorification de Marie. (1)
    - La glorification de la Vierge (rose) : la Vierge est assise sur un trône, couronnée, tenant de la main gauche l'Enfant Jésus et de la main droite une rose mystique rouge ; elle est encadrée d'Isaïe annonçant le Messie, de saint Jean-Baptiste tenant l'Agneau de Dieu et d'anges l'encensant, et est entourée sur un premier cercle des douze apôtres et sur un second cercle des vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse ; - Scènes de la vie de la Vierge et de l'Enfance du Christ (lancette de droite) ; - Scènes de la vie du Christ et de sa Passion, source des douleurs de la Vierge (lancette centrale) ; - Le martyre de saint Étienne et la légende de Théophile (lancette de gauche). (1)
    - Le Christ sur le chemin d'Emmaüs : les deux voyageurs ont été rejoints par le Christ, qui a pris la place centrale ; tous trois ont en main un bâton de route, identique et simple, et conversent (colonne II, côté gauche). - Le repas d'Emmaüs : Jésus, placé au milieu, est reconnu au moment de la fraction du pain ; les deux disciples, par un geste discret qui traduit leur émotion, saisissent d'une main le bord de la table, ainsi la ligne de leurs bras conduit le regard vers le centre où le pain est posé ; le soubassement de la table est comme crénelé et les pieds des convives apparaissent dans de petites ouvertures arrondies - les pieds du Christ également sont chaussés (colonne II, côté droit). Au-dessus des scènes, frise de motifs d'architecture et frise de palmettes. (1)
    - Le collège apostolique : vraisemblablement les assesseurs du Juge lors du Jugement dernier (Matthieu XIX, 28). - Les deux figures aux extrémités gauche et droite : sans doute Élie et Énoch, prophètes assimilés aux deux témoins de l'Apocalypse - Ap XI, 3 [selon Sauerländer et Kurmann] = deux élus [selon Lévis-Godechot] = Qui sont ces deux figures anonymes, baptisées par tous Énoch et Élie, qui debout accompagnent les apôtres ? Aucun attribut, aucune inscription ne les désigne comme tels [selon Christe]. (1)
    - Le couronnement de la Vierge, enserrant l'écu aux armes de France (trois fleurs de lis) et surmonté d'anges chantant (tympan). - Frise végétale, anges musiciens (archivolte). (1)
    - Le massacre des Innocents (à gauche) ; - Jésus parmi les docteurs : sur les marches d'un temple qui adopte l'apparence d'une église, avec une façade à deux tours, percée sur son côté d'une fenêtre géminée dotée d'un remplage encore gothique (à droite). (1)
    - Le roi David, saint Martin et un prophète (niches). - Le partage de son manteau par saint Martin (tympan). (1)
    - Les deux anges Michel et Raphaël (groupe supérieur). - L'Annonciation : l'ange Gabriel et Marie (groupe inférieur) ; deux personnages, l'un souriant, l'autre grimaçant (consoles). (1)
    - Les figures supérieures (des figures 3 aux figures 5) sont des anges thuriféraires en prière. - Les figures inférieures (figures 1 et 2) sont : à gauche, les signes des Poissons et des Gémeaux ; à droite, deux représentations de l'art libéral qu'est la musique : une autorité de l'Antiquité classique dans cet art (Pythagore ou Boèce ?) et une figure féminine allégorique. - À la clé : main bénissante sortant des nuées. (1)