Voici les éléments 51-60 de 13087

    - L'arbre de Jessé : les ancêtres du Christ (voussures I à III) ; et vraisemblablement des patriarches, des prophètes et une Sibylle (?) renvoyant à l'arbre de Jessé (voussure IV). - La Trinité (clés de voussure). - Motifs végétaux (archivolte extérieure). (1)
    - L'arbre de Jessé, évoquant les ancêtres royaux du Christ descendants de David (Is. 11, 1 : « Puis un rameau sortira du trône d'Isaïe. » ; Mt. I, 1-17) - sur trois voussures - ; les statuettes sont entourées des rinceaux de l'arbre de Jessé qui forment des sortes de niches profondes. - Des patriarches et des prophètes assis - sur la dernière voussure. Cette formule iconographique va désormais participer de la glorification de Marie. (1)
    - La glorification de la Vierge (rose) : la Vierge est assise sur un trône, couronnée, tenant de la main gauche l'Enfant Jésus et de la main droite une rose mystique rouge ; elle est encadrée d'Isaïe annonçant le Messie, de saint Jean-Baptiste tenant l'Agneau de Dieu et d'anges l'encensant, et est entourée sur un premier cercle des douze apôtres et sur un second cercle des vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse ; - Scènes de la vie de la Vierge et de l'Enfance du Christ (lancette de droite) ; - Scènes de la vie du Christ et de sa Passion, source des douleurs de la Vierge (lancette centrale) ; - Le martyre de saint Étienne et la légende de Théophile (lancette de gauche). (1)
    - Le Christ sur le chemin d'Emmaüs : les deux voyageurs ont été rejoints par le Christ, qui a pris la place centrale ; tous trois ont en main un bâton de route, identique et simple, et conversent (colonne II, côté gauche). - Le repas d'Emmaüs : Jésus, placé au milieu, est reconnu au moment de la fraction du pain ; les deux disciples, par un geste discret qui traduit leur émotion, saisissent d'une main le bord de la table, ainsi la ligne de leurs bras conduit le regard vers le centre où le pain est posé ; le soubassement de la table est comme crénelé et les pieds des convives apparaissent dans de petites ouvertures arrondies - les pieds du Christ également sont chaussés (colonne II, côté droit). Au-dessus des scènes, frise de motifs d'architecture et frise de palmettes. (1)
    - Le collège apostolique : vraisemblablement les assesseurs du Juge lors du Jugement dernier (Matthieu XIX, 28). - Les deux figures aux extrémités gauche et droite : sans doute Élie et Énoch, prophètes assimilés aux deux témoins de l'Apocalypse - Ap XI, 3 [selon Sauerländer et Kurmann] = deux élus [selon Lévis-Godechot] = Qui sont ces deux figures anonymes, baptisées par tous Énoch et Élie, qui debout accompagnent les apôtres ? Aucun attribut, aucune inscription ne les désigne comme tels [selon Christe]. (1)
    - Le couronnement de la Vierge, enserrant l'écu aux armes de France (trois fleurs de lis) et surmonté d'anges chantant (tympan). - Frise végétale, anges musiciens (archivolte). (1)
    - Le massacre des Innocents (à gauche) ; - Jésus parmi les docteurs : sur les marches d'un temple qui adopte l'apparence d'une église, avec une façade à deux tours, percée sur son côté d'une fenêtre géminée dotée d'un remplage encore gothique (à droite). (1)
    - Le roi David, saint Martin et un prophète (niches). - Le partage de son manteau par saint Martin (tympan). (1)
    - Les deux anges Michel et Raphaël (groupe supérieur). - L'Annonciation : l'ange Gabriel et Marie (groupe inférieur) ; deux personnages, l'un souriant, l'autre grimaçant (consoles). (1)
    - Les figures supérieures (des figures 3 aux figures 5) sont des anges thuriféraires en prière. - Les figures inférieures (figures 1 et 2) sont : à gauche, les signes des Poissons et des Gémeaux ; à droite, deux représentations de l'art libéral qu'est la musique : une autorité de l'Antiquité classique dans cet art (Pythagore ou Boèce ?) et une figure féminine allégorique. - À la clé : main bénissante sortant des nuées. (1)